Indicateurs d'état, indicateurs de pression, indicateurs d'impact, indicateurs de réponses .... ce sont pas moins de 568 indicateurs robustes et mis à jour par les observatoires de biodiversité Français qui y sont recensés et décrits.
Ce catalogue apporte des informations selon plusieurs clefs d'entrées ; qu'elles soient liées à une thématique, par exemple, ou à une espèce ou un groupe d'espèces.
Vers une connaissance accrue des indicateurs de biodiversité....
Nombre d’observatoires régionaux ou locaux de la biodiversité ont vu le jour ces dernières années, surtout à l’initiative ou avec l’appui des collectivités territoriales. En parallèle à ce phénomène, la nécessité d’objectiver les impacts des activités anthropiques sur la biodiversité impose aujourd’hui de pouvoir disposer d’informations fiables sur son état et ses tendances.
L’importance de la connaissance naturaliste dans le domaine de l’aménagement du territoire devient donc prégnante : elle permet d’anticiper les difficultés juridiques liées à la présence de certaines espèces, d’aboutir au meilleur compromis environnemental, et d’établir des indicateurs de pression et de réponse sur l’environnement ; de plus en plus imposés par les textes (études d’impacts, évaluations environnementales de plans et programmes, notamment...).
C’est donc en toute logique que L'Office Français de la Biodiversité (OFB) a souhaité avoir une vision globale des observatoires de la biodiversité en France et des indicateurs qu’ils produisent : qui sont-ils ? Quels sont les territoires inventoriés ? Quelles informations sont collectées et produites ? Sont-elles accessibles ?...
Pour répondre à ces questions, l'OFB a mandaté le Cerema pour réaliser un catalogue des indicateurs de biodiversité mis en place sur l'ensemble du territoire métropolitain et ultra-matin.
À ce jour, 568 indicateurs ont été recensés et intégrés dans le catalogue. Chaque indicateur fait l'objet d'une fiche de synthèse contenant un panel d'informations concernant l'Observatoire, les données, l'échelle de restitution ou encore la difficulté de production.
Ce catalogue a vocation à être enrichi et actualisé avec de nouveaux indicateurs définis et calculés sur le territoire.
Identification des structures et des indicateurs
La réalisation d’un catalogue des indicateurs de biodiversité mis en place sur l'ensemble du territoire métropolitain et ultra-matin nécessite un préalable : l’identification des observatoires qui les produisent.
Deux types de structures ont été interrogés à cet effet : les DREAL, qui - à priori- les connaissent ; et les agences de l’eau, souvent sollicitées pour les financer.
Ainsi, 27 observatoires ont été identifiés en France métropolitaine.
Les informations produites par ces structures ont fait l’objet d’une recherche par le Cerema selon deux méthodes : la première a consisté à collecter toutes les informations mises à disposition sur leurs sites internet ; et la seconde, à exploiter les réponses à des questionnaires envoyés à tous les observatoires ne disposant pas de site dédié.
Chaque indicateur a ensuite été qualifié : aire géographique concernée, thématique, protocoles de collecte et de calcul, utilisation, valeur initiale, reproductibilité, etc...
Organisation du catalogue
On y trouve toutes les informations propres à chaque indicateur, qui font l’objet d’une fiche synthétique. Les indicateurs sont regroupés au sein de 20 thématiques.
Par ailleurs, le catalogue est conçu de manière à accéder à un indicateur, à partir de l’une des cinq entrées suivantes :
Structure des fiches
Chaque fiche est enfin décomposée en cinq champs qui traitent :
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Des données générales sur l’indicateur, et qui précisent notamment pourquoi il est calculé,
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Des informations sur l’observatoire (identité, périmètre d’action),
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De l’origine et de la nature des données qui ont permis de calculer l’indicateur. Le responsable de la donnée est ici identifié, et cette information est importante car un nombre conséquent d’observatoires ne sont pas à l’origine des données qu’ils utilisent pour le calcul des indicateurs. L’accessibilité des données et leur protocole d’acquisition sont également traités dans ce champ,
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Des détails sur l’indicateur : échelle de validité, méthodes de calcul et de validation, mode d’accès, difficultés rencontrées, etc...,
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Des commentaires, si utiles.
Conclusion
Ce catalogue est une première nationale. Il n’est bien entendu pas exhaustif mais il a vocation à être mis à jour par les observatoires eux-même, avec l’espoir que ceux qui n’ont pas été identifiés reconnaissent dans ce document un moyen de se faire connaître et de valoriser leurs travaux.