21 décembre 2018
Vue aérienne de la Francilienne (RN104) vers Roissy-en-Brie et Pontault-Combault
Le Cerema réalise un panorama de l’ensemble des zones d’activités économiques de la Seine et Marne par une approche statistique et cartographique à l’échelle départementale, intercommunale et à l’échelle de la zone d’activités

Véritables espaces à enjeux à l’échelle du territoire seine-et-marnais, les zones d’activités économiques représentent un foncier de l’ordre de 24 560 hectares, soit environ 4,2 % du territoire seine-et-marnais.

De manière opérationnelle, cet exercice de qualification doit servir aux réflexions en cours sur la potentielle requalification des zones identifiées vers une plus grande mixité fonctionnelle de ces zones, une plus grande optimisation de la surface consacrée à l’activité, la création de porosités avec leur environnement proche.

La Direction Départementale des Territoires du 77 à exprimé le besoin d’avoir accès à des éléments de connaissances des zones d’activités de leur territoire par la mobilisation de différentes bases de données dont les fichiers fonciers. Ce travail doit leur permettre d’avoir une première vision des zones d’activités à enjeux dans le cadre d’une politique d’aménagement en faveur de la préservation des zones agricoles naturelles et forestières et une meilleure insertion des ZAE dans leur environnement proche.

Le Cerema a proposé la réalisation d’un atlas multiscalaire complété par des données mobilisées via les fichiers fonciers notamment. Le résultat présente donc une analyse thématique des ZAE :

  • à l’échelle départementale (emprise au sol, vacances des locaux à 2 et 5 ans, pourcentage de locaux commerciaux, pourcentage de locaux industriels, proximité des logements, parcelles vides à proximité) ;
  • à l’échelle intercommunale (présentation du territoire, présentation des ZAE, caractéristiques morphologie des ZAE, rapport aux zones d’habitat) ;
  • à l’échelle de la zone d’activités (information sur la surface, l’occupation, l’activité présente sur le site, et son lien avec la tache urbaine).

L’étude sera complétée en 2019 par la mobilisation de nouvelles données (DV3F et basias, basol notamment) permettant une appréhension de la valeur foncière et de la pollution du sol.

Exemple de résultats cartographiques
Exemple de résultats cartographiques